LE FLEURON DU CAMEROUN EN AFRIQUE DU SUD « EN FEU »

LES FAITS 

 

Monsieur BABA DANPULLO est un opérateur économique de premier ordre en Afrique noire francophone, il est d’après le classement du Magazine FORBES la première fortune d’Afrique noire francophone.

 

Excellant particulièrement dans le secteur de l’immobilier, il a fait des investissements importants dans ce secteur, et a acquis, il y a une trentaine d’années un important parc immobilier en Afrique du Sud évalué à plus de 300 milliards de francs CFA.

 

Il y a quelques années, il s’est fait accompagner par une banque sud-africaine dénommée FIRST NATIONAL BANK pour l’acquisition d’un immeuble d’une valeur de 21 milliards de francs CFA.

 

Alors que le remboursement du crédit consentit était échelonné sur une période de 10 ans, cette banque va sans raison apparente mettre un terme à ladite convention de crédit et exiger son remboursement immédiat.

 

C’est sur ces entrefaites que l’ensemble de ses sociétés pesant plus 500 milliards de francs CFA seront mises en liquidation pour avoir paiement de 21 milliards de francs CFA.

 

LE SECTEUR IMMOBILIER EN AFRIQUE DU SUD

 

Pays dominé depuis la nuit des temps par les blancs et appuyé en cela par la politique d’apartheid, le secteur de l’immobilier y est contrôlé par la minorité blanche regroupée dans de grands groupes bancaires et d’assurance.

 

Très peu, pour ne pas dire aucun sud-africain ne possède à titre individuel un aussi impressionnant parc immobilier, raison pour laquelle quand les acteurs du secteur immobilier se sont rendu compte que ces biens immobiliers appartenaient à un étranger, de surcroit de race noire, ils ont décidé de l’éjecter du secteur.

 

La justice sud-africaine complètement contrôlée par des blancs, sera mise à contribution, et par des procédures sommaires, le plan ourdi par les acteurs du secteur de l’immobilier sud-africain sera mis en exécution toutes les demandes et objections formulées par le camerounais BABA AHMADOU DANPULLO rejetées.

 

Actuellement l’ensemble de son patrimoine est sous-main de justice, ses employés au chômage, ses comptes bancaires gelés, ses loyers confisquéset n’a plus d’accès à aucun de ses biens immobiliers. Ses demandes en justice dans ce pays étant systématiquement rejetées, il n’a eu d’autres recours que de saisir la justice de son pays.  

 

LES PRETENTIONS DE LA FIRST NATIONAL BANK (BANQUE SUD AFRICAINE)

 

D’après Jeune Afrique, dans sa parution en ligne réservée aux abonnés et datée du 10 Novembre 2022, relayé par le Journal en ligne « Investir au Cameroun » et bien d’autres, la FIRST NATIONAL BANK prétend que Monsieur BABA AHMADOU DANPULLO aurait manqué à ses obligations de remboursement malgré le temps supplémentaire qui lui aurait été accordé.

 

Qu’en accordant même du crédit à cette déclaration qui ne cadre pas avec la réalité des faits, comment peut-on expliquer que pour une créance de 21 Milliards de francs CFA, on saisisse l’ensemble du patrimoine du débiteur évalué à plus de 500 Milliards de francs CFA. Qu’au pire des cas la banque aurait récupéré l’immeuble qu’elle a financé l’achat, et au besoin retenir les avances déjà faites par BABA DANPULLO, mais que non, elle a opté de l’exclure du secteur de l’immobilier en Afrique du Sud en demandant la liquidation de l’ensemble de son patrimoine dans ce pays.

    

AVIS D’UN EXPERT JURISTE 

 

Contacté afin d’avoir un éclairage, un juriste nous déclare « sous réserves d’avoir tous les éléments du dossier, qu’une convention de crédit assortie d’une affectation hypothécaire ne peut en aucun cas justifier la liquidation de l’ensemble du patrimoine du débiteur. Il nous informe qu’au pire des cas, la banque peut réaliser l’hypothèque et se faire payer sur le prix et, le cas échéant solliciter des dommages et intérêts.

 

Ce qui se passe en Afrique du Sud contre le milliardaire BABA DANPULLO ne se justifie pas en droit, on ne peut pas réaliser des actifs d’une valeur de plus de 500 Milliards de francs CFA pour avoir paiement de 21 Milliards de francs CFA.

 

Le plus ahurissant est que pour avoir levé l’option de liquider l’ensemble des actifs de BABA DANPULLO, la FIRST NATIONAL BANK se devait de cantonner le montant de la créance poursuivie et lui rendre le surplus, chose qu’elle n’a pas faite et qui conforte certains observateurs à l’idée de complot xénophobe. DANPULLO et l’Etat du Cameroun ont intérêt à actionner les voies judiciaires et diplomatique, car les enjeux vont au-delà d’une simple affaire judiciaire ».     

 

AFFAIRE JUDICIAIRE, LA JUSTICE CAMEROUNAISE INDEXEE A TORT

 

Décidemment la colonisation aura laissé des séquelles graves et indélébiles dans la manière de penser des africains, ce qui les pousse à toujours voir le mal partout et à s’excuser même quand ils ont raison.

 

Ce triste constat s’est révélé une fois de plus à l’occasion du litige qui oppose le milliardaire camerounais BABA AHMADOU DANPULLO à un groupe bancaire sud-africain, où une certaine presse au lieu de comprendre ce qui se passe dans ce dossier, a tôt fait d’indexer la justice camerounaise suite aux saisies conservatoires de créances réalisées par le Groupe des Sociétés BESTINVER contre MTN et CHOCOCAM.

 

Ils gagneraient à se rapprocher des Juges et du dossier pour comprendre que le Juge a agi en pleine légalité, et que MTN, CHOCOCAM et BROADBAND ont exercé des voies de recours de recours que la loi autorise, s’ils démontrent qu’ils n’ont rien à voir dans cette affaire le Juge avisera, mais pour l’instant il convient d’arrêter les pressionset laisser la justice suivre son cours.

 

Cette presse au lieu de s’auto flageller en voulant démontrer chaque fois que tout ce qui se passe au Cameroun est mauvais, gagnerait à éclairer l’opinion sur ces décisions de justice rendues en Afrique du Sud, où pour recouvrer 21 Milliards de francs CFA, la justice sud-africaine a autorisé la liquidation de l’ensemble du patrimoine de BABA AHMADOU DANPULLO évalué à plus de 500 milliards de francs CFA. 

 

L’opinion doit retenir que la justice camerounaise est sérieuse et indépendante, et que le droit sera dit dans cette affaire. Vous ne verrez aucun sud-africain ainsi dire du mal de la justice de son pays, ces choses ne se voient qu’au Cameroun.

 

De mémoire de la justice camerounaise, aucun étranger riche ou pauvre n’a jamais été exproprié sous le couvert de décisions de justice, ce qui est le cas en Afrique du Sud, car de toute évidence il s’agit ni plus ni moins d’une expropriation déguisée sous le voile de la justice.    

 

 

CLIMAT DES AFFAIRES

 

Suite à la saisie conservatoire des créances de MTN et CHOCOCAM alors que les procédures sont encore en cours, certains observateurs prétendent que cela impacterait négativement le climat des affaires au Cameroun. Cette même appréhension les camerounais l’ont en ce qui est de la destination Afrique du Sud pour y investir, car si l’homme d’affaire n°1 au Cameroun est ainsi traité en Afrique du Sud, qu’en sera-t-il des jeunes opérateurs économiques.

 

Cette affaire remet simplement à jour le drame que vivent les investisseurs africains noirs en Afrique du Sud, qui ne se souvient des violentes attaques xénophobes dont ont été victimes les nigérians, camerounais, zimbabwéens et autres africains noirs, ce qui n’a jamais eu lieu au Cameroun qui est une véritable terre d’accueil pour tout le monde.

 

En l’implémentant désormais sur les grosses fortunes, la famille MONKAM et bien d’autres camerounais gagneraient à prendre des dispositions s’ils ne veulent pas subir ce que vit actuellement


BABA AHMADOU DANPULLO en Afrique du Sud.  

 

Hors mis cette franche marginale de la population qui estiment que BABA AHMADOU DANPULLO n’a pas le droit de demander justice dans son pays, la grande majorité de la population trouve sa démarche molle, et souhaiterait voir des actions d’éclats telle les marches et autres manifestations publiques pour signifier à l’Etat d’Afrique du Sud la désapprobation des populations camerounaise face à ce qui arrive à leur capitaine d’industrie.