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Guerre à Gaza: les alliés occidentaux d'Israël accentuent la pression en faveur d'un cessez-le-feu

Le gouvernement israélien est de plus en plus sous pression de ses alliés occidentaux depuis la bavure de l'armée israélienne qui a couté la vie à trois otages du Hamas. Les appels en faveur d'un cessez-le-feu se multiplient. Reste à savoir s'ils seront entendus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. 

Le secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin est attendu en Israël dans les prochaines heures.
Le secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin

Quelques heures auparavant, le ministre des Affaires étrangères britanniques David Cameron s'est prononcé en faveur d'un cessez-le-feu durable aussi rapidement que possible, dans une tribune publiée avec son homologue allemande Annalena Baerbock. Pour l'Allemagne qui s'était jusqu'à présent rangée derrière la politique du gouvernement israélien, c'est un changement de ton important.

Mais la plus forte pression vient des États-Unis. Le secrétaire à la défense Lloyd Austin se rendra en Israël en début de semaine. D'après le New York Times, il portera un message clair de l'administration Biden : Israël doit changer sa stratégie à Gaza et réduire l'envergure de ses opérations militaires. Washington souhaite que l'armée israélienne adopte une approche plus ciblée pour arriver à son objectif affiché, à savoir en finir avec le Hamas. Mais il n'est pas certain que Benjamin Netanyahu entende ces appels. Encore ce week-end, le Premier ministre israélien a déclaré que la « pression militaire » restait nécessaire pour ramener les otages et briser l'organisation terroriste.

Au Vatican, le pape François a, lui aussi, lancé un nouvel appel à la paix dans la région, rappelle notre correspondant à Rome, Éric Sénanque. « Je continue à recevoir de Gaza des nouvelles très graves et douloureuses » a expliqué le pape devant les milliers de fidèles rassemblées place Saint-Pierre, avant de revenir plus en détails sur les évènements de samedi. « Des civils innocents sont soumis à des bombardements et à des tirs. Cela s'est même produit à l'intérieur du complexe paroissial de la Sainte-Famille, où il n'y a pas de terroristes, mais des familles, des enfants, des malades et des handicapés. Une mère et sa fille ont été tuées et d'autres blessées par des tireurs d'élite alors qu'elles allaient aux toilettes. Certains disent : "C'est du terrorisme, c'est la guerre". Oui, c'est la guerre, c'est le terrorisme », a lancé le Saint-Père.